Le sepsis démarre par une inflammation dans un point précis du corps, en se développant il envahit d’autres organes, détruit leurs cellules, et avec forte fièvre et souffrance enfin il conduit à la mort du malade. L’inflammation originale sur le corps de l’euro est la Grèce, mail l’agent pathogène n’est pas elle.
L’euro est le résultat du développement contradictoire caractéristique de l’économie du marché. C’est le signe que les forces productives dépassent les cadres de l’économie nationale dont la résolution n’est possible que par les relations de compétitivité capables de la réglementation apportée a posteriori à la production, par la liquidation des rapports distincts de propriété: mettre fin à l’expropriation de moyens de production par des uns historiquement créés par toute l’humanité, c’est à dire à la propriété privée.
C’est la crise qui a amené à la surface les premiers signes de cette maladie. La Grèce, le maillon faible a ouvert le rang des évènements, puis l’Irlande, et le tout dernier est le Portugal. Mais l’Espagne est là aussi avec son déficit public de plus de 9%, son taux de chômage de plus de 20% et son taux de pauvreté de 19,5%, qui rendront bien sûr encore plus difficiles les mesures restrictives inévitables pour les réformes.
L’Union Européenne et le FMI sont accourus rapidement aux secours des pays en mauvaise passe (la Grèce a reçu 110 milliards d’euros, l’Irlande 85 milliards, le Portugal 78 milliards). Précisément c’est à l’aide de l’euro, car la faillite de ces pays porterait un danger grave pour les économies plus fortes à travers de la monnaie commune et des marchés financiers globalisés. Selon la Bankfor International Settlements (BIS) les créances des banques allemandes et françaises dans les pays faibles de la zone euro (Irlande, Grèce, Portugal, Espagne) en septembre 2010 ont dépassé les 766 milliards de dollars (environ 540 milliards d’euros), ce qui est deux fois plus à la somme dépensée jusqu’ici par les pays de la zone euro pour les plans de sauvetage.
C’est le cas du renard piqué par le brochet (1) : les compétitifs doivent sauver de la banqueroute les moins compétitifs pour que par la suite de la faillite de ces derniers ne perdent pas des milliards. Et les aidés font tout pour qu’ils puissent rester dans la zone euro parce qu’ils considèrent le prix de sortir plus important à celui du maintien. Parce que la sortie – outre le frais horrible de la réintroduction de devise nationale – entraîne sa dévaluation nécessaire, l’augmentation automatique de la dette en devise étrangère, l’inflation, la fuite du capital et elle mène encore aux resserrements budgétaires. Car il s’agit d’une situation pas statique mais plutôt très dynamique, les effets des forces sociales et de marché dans les pays faibles comme dans les pays forts tôt ou tard désorganisent l’équilibre des intérêts et des frais qui servent pour maintenir la zone.
Le „bailout”, c’est à dire la fuite devant le faillite de l’Etat ne résout pas la différence compétitive des pays, c’est pourquoi ce n’est que l’extinction du feu et quand le feu s’éteint c’est la panne qui tombe. La situation de la Grèce, le pays qui envisage le sortie, montre l’exemple et comme le premier en date permet augurer de l’avenir des autres pays „aidés” aussi.
La position d’équilibre de la Grèce n’a pas amélioré même par la suite du plan de sauvetage non plus parce que le gouvernement Papandréou était dans l’obligation de ralentir
(1)Allusion à la fable où le renard et le brochet se piquent mutuellement et tous les deux sont rattrapés par l’homme – par le traducteur
l’introduction de mesures d’austérité, entre autres à cause de la résistance sociale violente et aussi consécutive aux victimes mortelles.
Pourtant la condition de l’arrivée du versement suivant de ce plan de sauvetage liée à la continuation des resserrements. Il faut faire une rectification au budget qui vaut 8% du PIB jusqu’à 2015, ainsi à peine 9 mois après les restrictions exécutées comme les conditions pour le plan de sauvetage UE-FMI, en avril 2011 le gouvernement grec a dû présenter encore une série de restrictions. Cependant le taux de chômage depuis janvier 2011 est près de 15%, et chaque cinquième habitant vit en dessous du seuil de pauvreté. Cette fois ci on a planifié un rajustement budgétaire de 26 milliards d’euros (la plupart vient de la diminution des dépenses) et 50 milliards comme recette de privatisation. En 2011 de tout cela on espère 3 milliards d’euros par le rajustement et 15 milliards par la privatisation.
On veut dépenser les rentrées au titre de privatisation pour la diminution de la dette aujourd’hui près de 300 milliards d’euros. Entre autres passent sous le marteau les télécommunications, station centrale, jeu de hasard, aéroport. Le Paris Mutuel Urbain, cette entreprise du jeu de hasard est la plus grande en Europe avec un chiffre d’affaires de 9,5 milliards d’euros, elle est sous le contrôle de l’Etat français. Son représentant d’une manière (pas) étonnante a été présent à la rencontre informelle du Comité de privatisation grec en avril et il a déjà manifesté ses intérêts au tender publié de l’entreprise hippique et jeu de hasard appartenant à l’État grec. Donc l’intérêt du profit tire des bénéfices de la situation difficile du pays.
Les bons du trésor bisannuels grecs à la fin avril 2011 sont en vente seulement plus que 25% de rendement, les décennales près de 14%. Les marchés financières n’espèrent pas le succès. Cependant le gouvernement irlandais fait lobby également pour l’adoucissement du plan de sauvetage lui adressé...
La Banque Centrale Européenne adaptée à l’intérêt protecteur euro et au rendement de l’économie allemande a augmenté le taux de l’euro il y a quelques semaines et aggravant encore cette situation qui frappe les pays qui ont déjà obtenu le sauvetage et qui l’attendent encore grâce au renforcement de la monnaie et à l’augmentation de frais du crédit.
L’accroissement de la réalisation de l’économie grecque est un devoir pour plusieurs années, mais la dette est à payer maintenant. Le gouvernement n’a pas de possibilité d’aider l’amélioration de compétitivité, d’équilibre extérieure, d’affluence du capital investi en dévaluant une monnaie nationale, parce que celle-ci n’existe plus. Il ne peut pas compter sur les fonds de finance à tarif réduit (concessionnaires) assurés aux pays pauvres. De tout cela ne disposent pour l’Irlande, le Portugal et l’Espagne non plus. Donc c’est même l’argent commun qui exige la nécessite de la restructuration porteuse de modération des charges de dette et la nécessité de nouveaux plans de sauvetage. Ainsi la devise collective exige aussi réparer la solvabilité de l’économie ou plutôt les conditions préférables à la production de profit avec des mesures de répartition des revenus pour la plupart des salariés, retraités, chômeurs, assistés qui n’en retirons que des inconvénients et qui n’ont pas le véritable droit de regard sur l’économie politique.
Avec restructuration ou sans, avec l’euro ou sans, le capital grec a besoin d’austérité pour améliorer sa compétitivité. Il faudrait un extra grand effort de la part des masses travailleuses encore dans une situation tout à fait différente aussi où les grecs travailleraient pour eux-mêmes. Mais ici il ne s’agit pas de cela mais justement de rétablir la capacité de production de profit au prix de réduire l’unité de frais de la force de travail.
La question est là : est-ce que les grecs et les populations des autres pays moins compétitifs le supportent ou pas, et jusqu’à quand le font. Aujourd’hui en Grèce la révolte, les manifestations et les grèves sont de tous les jours.
„Le pacte pour la compétitivité et les politiques d’austérité condamne les gens à la pauvreté partout en Europe.” – c’est le message des syndicats grecs.
A un certain degré de mécontentement les gouvernements ont deux choix : soit le retrait des mesures destructrices de conditions de vie et prendre la décision de changer radicalement les relations sociales-économiques nécessaires ou étouffer violemment la révolte. Dans ce dernier cas on est déjà à l’extrême droite.
Dans le premier cas le pas de début logique est de se débarrasser du contrainte direct de l’adaptation c’est à dire de l’euro, dont l’effet vaut une nouvelle crise et reproduit la dilemme sur un niveau plus élevé. Dans ce cas le gouvernement a de nouveau deux choix : étouffer le mécontentement ou passer devant elle avec la réorganisation de l’économie sur une nouvelle base, qui est construite par la production collective basée sur la propriété commune des moyens de production (coopératives productives, usines d’État contrôlées socialement), direction collective et redistribution de la nouvelle valeur en faveur de travailleurs ainsi que l’affiliation des travailleurs à la direction de leur propre vie. Cette possibilité existe obstinément jusqu’à l’existence des conflits sociaux, car leur étouffement juste recule la résolution des contradictions cachées dans les rapports fondamentaux de production.
D’autre part les plans de sauvetage aux pays ébranlés, qualifiés pour le détournement de telles situation du modèle de Catch 22 et la cadence des dettes pèsent sur le budget des pays créanciers qui deviennent eux mêmes également la source du piège pareil.
L’agent pathogène du s(c)eptisisme est la lutte compétitive des capitaux. La destruction des œuvres sociales qui sont le fardeau pour le profit, c’est à dire la redistribution du PIB (la valeur ajoutée) en faveur du profit est depuis longtemps à l’ordre de jour et par l’effet de la crise devenue encore une exigence plus urgente pour le profit en Europe. La compétivité peut augmenter soit en diminuant le frais d’unité de la force de travail, soit en mettant la devise exactement sur le niveau de la valeur du travail national, dans le cas de la Grèce en la dévalorisant. Mais cela maintenant n’est plus possible. L’euro exige la même monnaie dans les économies nationales souveraines à la compétivité différentes, sa valeur s’aligne sur les économies directrices. Ainsi l’euro est surévolué pour les faibles, ce qui leur veut dire un désavantage en compétivité. C’est d’ici vient la nécessité que plusieurs pays moins compétitifs à l’Allemagne, France, Autriche etc. sont réduits à avoir de plans de sauvetage (comme p.ex. l’Espagne) ou les anciens ont besoin de nouveaux plans et tôt ou tard les économies fortes seront épuisées aussi. Par le manque de la dévalorisation de la monnaie les gouvernements des pays moins forts mettent la charge de l’adaptation sur leur propre économie, au premier rang sur les travailleurs en réduisant les salaires, les allocations sociales, ce qui mettra en danger l’ordre social du pays donné au-delà d’un certain point.
Donc la cause finale de cette misère n’est pas l’euro mais la lutte „compétitive” parmi les conditions de compensations du capital offertes par les pays. La monnaie commune comme le moyen de compte unifié de la circulation et de la production est le produit de la progression historique, ses troubles sont provoqués par le système qui devrait assurer sa fonction circulatoire: la compétition entre les économies. La zone euro ne peut pas rester dans sa forme existante aujourd’hui, ses contradictions la feront éclater tôt ou tard.
Le „désaccord” se renforce, la série de plans de sauvetage provoque aussi la résistance des pays créanciers: plus tôt la Slovaquie à déjà protesté contre la mesure de sa contribution au plan de sauvetage européen à ses forces proportionnement trop élevée.
En Finlande les voix se fortifient contre l’euro, aux élections parlementaires dernières en avril la droite radicale a pris de l’avance qui – délicatement dit – est très critique à propos de l’Union et s'oppose à l’immigration.
L’érosion accélère. Si la dette grecque est recadencée, l’Irlande demandera les facilités pareilles parce que ce pays est déjà dans l'impossibilité de rembourser sa dette qui dépassera les plus de 170 milliards d’euros à la fin de cette année. Si la Grèce sort, il y a beaucoup de chance que les autres sorties se reproduiront. Avec le danger croissante de la décomposition de la zone augmente aussi le prix de son maintien, ce qui avec le temps peut conduire le statu quo en perte même pour les économies les plus fortes aussi.
L’euro est encore sur la surface par les intérêts relevant mais ils ne sont pas politiques. C’est la véritable lutte de marché. Telle lutte classique qui est en pleine activité pour saisir les marchés, la force de travail bon marché, le bon domaine d’investissement, la compensation favorable avec l’assistance de l’État de la classe détentrice de l’économie. Et en même temps telle qui classiquement n’est pas „durable” parce qu’elle fait soi même impossible sa fonctionnalité en augmentant la force active contre elle – à cause des contradictions immanentes : la résistance des salariés qui portent les charges les plus importantes pour maintenir l’euro dans les membres-pays.
Et à ce moment-là que l’alternative arrive : l’oppression ou tabula rasa véritable, l’expérience d’une nouvelle société. L’histoire a l'abondance de solutions sanglantes intermédiaires mais ni l’une ni l’autre ne menaient à la résolution de contradiction fondamentale, à celle de l’incompatibilité sociale de faire-valoir du capital (la production du profit), l’arrêt du dilemme vif (à qui appartient la nouvelle valeur?).
L’euro existe encore mais le processus septique est déjà avancé...
Le 6 mai 2011.
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